Plan épargne : quelle solution choisir pour placer son argent ?

Il existe différents plans d’épargne dans le but de placer son argent. Voici les moyens de faire fructifier son capital avec l’aide de différents supports.

Livrets et comptes épargne :

Il s’agit de comptes bancaires ou comptes de dépôts ouverts auprès d’établissements financiers.
Il existe deux types de livrets d’épargne :

  • Les livrets d’épargne réglementés : le taux de rémunération est fixé par les pouvoirs publics et révisé en fonction de l’évolution de paramètres économiques (taux d’intérêts à court terme, inflation).
  • Les livrets d’épargne non réglementés : appelés aussi « comptes d’épargne » ou « comptes sur livret », le taux de rémunération est fixé librement par l’établissement bancaire.


La garantie des dépôts protège les clients pour les sommes déposées sur ces livrets, jusqu’à un total de 100 000 € par client et par établissement bancaire.

Livrets et comptes épargne :

Il s’agit de comptes bancaires ou comptes de dépôts ouverts auprès d’établissements financiers.
Il existe deux types de livrets d’épargne :

  • Les livrets d’épargne réglementés : le taux de rémunération est fixé par les pouvoirs publics et révisé en fonction de l’évolution de paramètres économiques (taux d’intérêts à court terme, inflation).
  • Les livrets d’épargne non réglementés : appelés aussi « comptes d’épargne » ou « comptes sur livret », le taux de rémunération est fixé librement par l’établissement bancaire.
La garantie des dépôts protège les clients pour les sommes déposées sur ces livrets, jusqu’à un total de 100 000 € par client et par établissement bancaire.

Livrets d'épargne

Livrets d’épargne réglementés : c’est dans cette catégorie qu’appartiennent le Livret A, le livret de développement durable et solidaire (LDDS), le livret d’épargne populaire (LEP), le compte épargne logement (CEL).

L’État fixe le taux de rémunération ou taux d’intérêt, le plafond maximum.

Les livrets d’épargne réglementés permettent de bénéficier à la fois d’une rémunération des avoirs, les taux sont arrêtés tous les 6 mois (le 1er février et 1er août), en fonction des taux d’intérêt à court terme et de l’inflation, et d’une liquidité totale. Les intérêts sont totalement exonérés d’impôt sur le revenu et de prélèvements sociaux.

Le compte épargne logement (CEL) est un produit d’épargne permettant de bénéficier d’un prêt immobilier, sous conditions, dans le but de financer un projet immobilier (acquisition, construction, travaux). L’épargne du CEL reste disponible.

Comptes épargne

Les livrets d’épargne non réglementés : c’est dans cette catégorie qu’appartiennent le Livret jeune (12-25 ans), les livrets B des Caisses d’Epargne, le compte à terme. Le taux de rémunération de ces livrets est libre. Les intérêts sont imposés au prélèvement forfaitaire unique (PFU) au taux de 12,8% + 17,2% de prélèvements sociaux soit un taux d’imposition global de 30% ou à l’impôt sur le revenu (sauf pour le livret jeune qui est exonéré en totalité). Le compte à terme est un placement financier à court ou moyen terme. Les modalités telles que les conditions de durée d’immobilisation (1 mois minimum) et de rémunération (fonction du montant déposé, de la durée de blocage des fonds et des taux moyens du marché monétaire et obligataire) sont fixées contractuellement entre l’établissement et l’épargnant. Les intérêts versés sur le compte à terme sont soumis au prélèvement forfaitaire unique (PFU ou à l’impôt sur le revenu).

Plan épargne logement (PEL)

Le plan d’épargne logement est un produit d’épargne réglementé. L’épargne-logement comporte une phase d’épargne puis une phase de crédit à des conditions avantageuses. Il est accordé exclusivement pour l’acquisition ou le financement de travaux de la résidence principale de l’emprunteur, d’un ascendant ou descendant. Ouvert à compter de 2018, les règles suivantes sont applicables :
  • Détention d’un seul PEL (si détention d’un compte épargne logement, le PEL devra être souscrit auprès du même établissement bancaire) par personne physique, majeure ou mineure
  • Versement initial : 225 € minimum
  • Montant annuel obligatoire à verser : 540 € (les versements périodiques sont possibles à raison de 45 € par mois, 135 € par trimestre ou 270 € par semestre). Des versements exceptionnels sont possibles à tout moment.
  • Plafond : 61 200 € hors intérêts capitalisés (plus de versements possibles une fois le plafond atteint)
  • Durée : de 4 ans minimum à 10 ans maximum. Au terme, il n’est plus possible d’effectuer de nouveaux versements mais le PEL continue de produire des intérêts pendant 5 ans.
    Si un retrait anticipé a lieu avant 4 ans, cela peut entraîner la résiliation du plan, la perte du droit à prime et à prêt et une rémunération moindre.
  • Fiscalité : les intérêts sont fiscalisés au PFU (taux de 30%) ou au barème progressif
  • Montant du prêt : fonction de la durée du plan et des intérêts acquis avec un maximum de 92 000 €
  • Possibilité de céder les droits à prêt ou les recevoir d’un membre de sa famille.
  • Clôture : les retraits partiels sont impossibles, la clôture peut se faire à tout moment (si celle-ci intervient moins de 4 ans à compter du 1er versement, voir ci-dessus)
  • Transfert du PEL possible tout en conservant les avantages acquis (ancienneté du plan, taux d’intérêt et droits à prêt)

Plan épargne retraite

Le PERin (Plan d’Épargne Retraite individuel), institué par la Loi Pacte, est un nouveau dispositif d’épargne retraite qui a vu le jour le 1er octobre 2019. Ce dernier aura vocation à remplacer les anciens contrats tels que les PERP, les contrats Madelin ou encore Prefon.
Le PER a pour vocation de devenir le dispositif unique de préparation à la retraite indépendamment du statut professionnel (salarié, TNS, fonctionnaire…). La préparation de votre avenir est ainsi simplifiée par la possibilité de pouvoir loger au sein d’un seul et même dispositif vos contrats d’épargne-retraite individuels, collectifs ou obligatoires grâce à une offre à 3 compartiments :

  • Individuel : versements volontaires salariés et TNS
  • Collectif : intéressement, participation, abondement, transfert CET
  • Catégoriel : versement obligatoire (entreprise et salariés)

Toute personne physique, exerçant ou non une activité professionnelle, peut souscrire un ou plusieurs PER individuel, soit auprès d’une banque, d’une compagnie d’assurance, d’un organisme mutualiste, d’un institut de prévoyance ou d’un gestionnaire d’actifs.
Il peut prendre deux formes différentes :

  • Compte titres (souscrit auprès d’un gestionnaire d’actifs ou d’une banque)
  • Contrat d’assurance (souscrit auprès d’une compagnie d’assurance ou d’un institut de prévoyance)


Le PER individuel est alimenté par des versements volontaires du souscripteur. Il n’y a pas de plafond, mais il y a un plafond de retraite d’épargne déductible.
Les versements peuvent faire l’objet ou non d’une déduction fiscale de l’impôt sur le revenu dans certaines limites. L’option est exercée au moment de chaque versement et est irrévocable.


Plafond pour bénéficier de la déductibilité des versements :

  • Pour un salarié : 10% des revenus professionnels dans la limite de 8 PASS (plafond annuel de la sécurité sociale). Les plafonds non consommés sont reportables pendant 3 ans.
  • Pour les travailleurs non-salariés : 10% des revenus professionnels dans la limite de 8 PASS + majoration de 15% pour les revenus compris entre 1 et 8 PASS. Les plafonds non consommés sont reportables pendant 3 ans.


Les sommes versées sur un PER individuel sont bloquées jusqu’à la sortie et interviennent à une date choisie par le titulaire du plan, au plus tôt, à la date de liquidation de la pension dans un régime obligatoire d’assurance-vieillesse ou à l’âge légal de départ à la retraite, soit 62 ans actuellement.

Il existe des cas de sortie anticipée permettant une sortie exceptionnelle, avant l’âge de départ à la retraite (expiration des droits à l’assurance chômage du titulaire ; décès du conjoint ou du partenaire de PACS ; invalidité du titulaire, son conjoint, son partenaire de PACS ou ses enfants ; cessation de l’activité non salariée suite à un jugement de liquidation judiciaire* ; acquisition de la résidence principale* ; situation de surendettement du titulaire)

*Dans ces cas, la sortie en capital ne pourra porter que sur les seuls droits correspondant aux versements volontaires.

Au choix du titulaire, la sortie lors du dénouement du PER individuel à l’échéance peut se faire soit en rentes viagères, soit en capital (tout ou fractionné) ou les deux.

La fiscalité à la sortie dépendra des choix effectués lors des versements volontaires, s’ils ont ouvert droit à déduction, c’est-à-dire déduits du revenu imposable ou non.

Le décès du titulaire entraîne la clôture du PER individuel. Pour les plans souscrits auprès d’un gestionnaire d’actifs, les sommes acquises sont intégrées à la masse successorale du défunt.
Pour les plans souscrits auprès d’une compagnie d’assurance, les sommes acquises sont versées aux bénéficiaires désignés et bénéficient du régime fiscal de l’assurance-vie. La fiscalité applicable dépendra de l’âge de l’assuré à la date du décès.

Plan d'épargne en actions

Le PEA ou Plan d’Epargne en Actions est un produit d’épargne réglementé. Par le biais d’un PEA, on peut acquérir et gérer un portefeuille d’actions d’entreprises européennes, tout en bénéficiant, sous conditions d’une exonération d’impôts.
Il existe 2 types de PEA : le PEA « classique » : bancaire (ouverture d’un compte titres et d’un compte espèces associés) ou assurance (ouverture d’un contrat de capitalisation en unités de compte) et le PEA « PME-ETI » qui a vocation à financer les PME et les entreprises de taille intermédiaire (ETI).

Conditions d’ouvertures : toutes les personnes physiques majeures fiscalement domiciliées en France peuvent ouvrir un PEA « classique » alors que le PEA « PME-ETI » est réservé aux contribuables fiscalement domiciliées en France.

Ne peuvent être ouverts qu’un PEA « classique » ou un PEA « PME-ETI » par personne. Ces deux PEA peuvent être cumulés.

Plafond des versements : il est de 150 000 € pour le PEA « classique » et de 225 000 € pour le PEA « PME-ETI ». En cas de détention des deux plans, le plafond global est de 225 000 €, tout en respectant le plafond du PEA « classique ».

Ouverture d’un PEA : les frais relatifs au PEA au titre de l’ouverture, de la tenue, des transactions sont plafonnés depuis le 01.07.2020.

Fiscalement, pendant la durée du plan, et sous condition de conservation de l’épargne investie pendant au moins 5 ans à compter du premier versement, les produits (dividendes, intérêts, plus-value…) seront exonérés d’impôt sur le revenu.

Le retrait avant les 5 ans du plan entraîne sa clôture (hors cas de rachat autorisé). Le gain net est imposable au PFU au taux de 12,8% sauf option globale pour le barème progressif. Après 5 ans, le gain net est totalement exonéré d’impôt sur le revenu. Le plan n’est pas clôturé, les nouveaux versements sont autorisés. Les retraits et rachats sont assujettis aux prélèvements sociaux au taux de 17,2%.

Comment épargner ? Les autres solutions de placement :

D’autres solutions de placement existent telles que l’assurance-vie et l’investissement immobilier.

Assurance-vie (luxembourgeoise)

Pour l’assurance vie de droit français, vous trouverez les informations sur notre page.

Une assurance-vie est dite luxembourgeoise dès lors qu’un contrat est régi selon le droit luxembourgeois. Elle bénéficie d’un avantage appelé « super privilège » qui permet aux assurés d’être prioritaires sur les créanciers de la compagnie si celle-ci fait défaut. Elle offre davantage de possibilités dans le choix des unités de compte. Il y a un capital minimal à apporter pour la souscription selon l’assureur.

Contrat de capitalisation

Ce type de contrat reprend des caractéristiques financières et fiscales de l’assurance vie. Il s’en distingue cependant, car il ne repose pas sur la couverture d’un risque et n’est pas dépendant de la durée de vie du souscripteur. Ce contrat permet d’épargner à long terme et de bénéficier d’une large palette de supports d’investissement, s’adaptant selon le profil risque du souscripteur.
La fiscalité en cas de rachat est la même que celle de l’assurance-vie. La principale différence avec l’assurance-vie est la fiscalité en cas de décès puisqu’un contrat de capitalisation ne comporte pas de clause bénéficiaire. Il sera transmis, lors de la succession, comme tout autre actif et sera taxé en fonction des droits de succession qui lie l’héritier au souscripteur.
Une autre différence importante avec l’assurance-vie est que le contrat de capitalisation peut faire l’objet d’une donation soit en pleine propriété, soit en usufruit ou nue-propriété. Il conserve son antériorité fiscale.

Private equity ou capital-investissement

Le private equity ou capital investissement permet l’acquisition de titres de sociétés non cotées en bourse. Il permet de financer des entreprises tout au long de leur cycle, soit à la création, soit pour encourager son développement ou encore son redressement en prenant part à une augmentation de capital.

Investir dans l'immobilier

Une fois l’acquisition de sa résidence principale réalisée, on peut investir dans l’immobilier sous différentes formes :

  • En plein propriété : différents dispositifs existent en fonction de vos besoins et objectifs.
  • En démembrement de propriété : la pleine propriété du bien se compose de l’usufruit (la jouissance du bien) et de la nue-propriété (propriété à terme).
  • En indivision : plusieurs propriétaires se partagent le bien et possèdent chacun une quote-part de ce bien.
  • Via une SCI (société civile immobilière).
  • Sous forme de SCPI – « pierre-papier » en achetant des parts de sociétés immobilières.

Quel plan d'épargne choisir selon vos objectifs ?

Il s’agira de déterminer votre capacité d’épargne correspondant à la différence entre vos revenus et vos charges ; conserver une épargne de précaution pour faire face aux aléas qui pourra être placée sur des livrets bancaires. Le solde pourra venir alimenter des placements à moyen et long terme, plus rémunérateurs.

La durée

Le choix des placements dépendra de vos objectifs à court, moyen et long terme. De plus, des conditions spécifiques à chaque client peuvent induire un certain produit plutôt qu’un autre, notamment en fonction de la durée du client à réunir l’argent.

Le risque

La détermination d’un profil investisseur sera un préalable à tout investissement. Pour le déterminer, il faut prendre en considération l’âge, la situation personnelle et patrimoniale, les objectifs personnels, l’horizon de placement et la sensibilité au risque.

Les taux

En général, les taux sont corrélés avec le risque encours. En effet, les placements risqués sont ceux qui sont susceptibles d’être sujet à de fortes variations (à la hausse, comme à la baisse).

Vous souhaitez optimiser la performance de vos actifs ?
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Vous souhaitez des précisions sur des dispositifs particuliers : assurance-vie luxembourgeoise, contrat de capitalisation, private equity… ?

Pour plus d’informations sur les différents plans d’épargne, contactez l’un de nos conseillers en gestion de patrimoine. Nous pourrons mettre en place une stratégie répondant à vos attentes et à votre profil investisseur.